Depuis la suppression des subventions aux carburants, les initiatives se multiplient tant du côté du gouvernement que des opérateurs privés pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
Au Nigeria, le gouvernement fédéral est en quête d’investisseurs privés pour financer un programme de conversion d’une partie du parc automobile national en véhicules fonctionnant au gaz naturel comprimé (GNC) d’ici 2027.
« Le gouvernement fédéral du Nigeria est à la recherche d’un investissement de 2,5 milliards USD de la part du secteur privé alors que nous nous efforçons d’atteindre l’objectif ambitieux de convertir 1 million de véhicules au GNC d’ici 2027 » a déclaré Taiwo Fashipe, responsable des relations avec les médias de l’Initiative présidentielle pour le gaz naturel comprimé.
Selon lui, l’initiative capitalise sur les grandes réserves de gaz du pays et a déjà permis de mobiliser plus de 45 millions USD injectés entre autres dans la mise en place de 10 centres de conversion pilote. Le gouvernement veut porter le nombre de ces centres à 55 d’ici fin 2024. Ce plan s’aligne sur les politiques nationales de durabilité dans les transports et s’ajoute aux projets en cours de reconfiguration du parc automobile avec des véhicules électriques.
Dans le transport en commun au Nigeria, quelques opérateurs privés intègrent progressivement des véhicules électriques à leurs flottes alors que de nouveaux acteurs ont lancé des compagnies avec des flottes entièrement électriques. Le gouvernement de l’État de Lagos a récemment annoncé qu’il est sur le point d’acheter 2 050 bus, dont plusieurs électriques, pour faciliter le transport dans la ville et ses banlieues.
Ces différents projets devraient aider à réduire l’empreinte carbone du transport routier dont le niveau de pollution est très élevé, vu la taille du parc automobile lié à la forte densité de la population nigériane.
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