Au Kenya, l’industrie du textile et de l’habillement contribue à hauteur de 8 % à la création de valeur ajoutée au sein de l’industrie manufacturière. Avec un important potentiel de croissance, les autorités cherchent à attirer davantage d'investissements du secteur privé.
Au Kenya, le fabricant sud-coréen de vêtements et de chaussures Youngone Corporation a reçu l’approbation de l’Autorité des zones industrielles d’exportation (EPZA) pour installer une usine textile intégrée dans la zone franche industrielle d’exportation d’Athi River. C’est ce qu’a révélé Rebecca Miano, ministre du Commerce et de l’Industrialisation, le 5 mai.
D’un coût initial évalué à 40 millions $, l’usine sera équipée pour produire une large gamme de produits textiles, notamment des fibres synthétiques, des tricots et d’autres vêtements. Selon les informations relayées par le quotidien local Capital Fm, ce projet, une fois achevé, devrait contribuer à la création de 2 500 emplois.
D’après les responsables de l’entreprise, l’usine est prévue pour entrer en production au cours du premier trimestre 2025. Globalement, cet investissement s’aligne sur la stratégie du gouvernement qui souhaite attirer davantage d’investissements privés pour stimuler l’industrie textile locale. Selon les données compilées par la plateforme TexPro, le Kenya était le premier importateur africain de vêtements d’occasion en 2021 avec des achats totalisant 218 millions $.
Fondée en 1974, Youngone Corporation possède et exploite également des sites de production de vêtements et chaussures au Bangladesh, au Viêt Nam et au Salvador. L’entreprise emploie directement plus de 80 000 personnes à travers le monde.
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