Fin avril, TotalEnergies a conclu un accord pétrogazier avec Trident Energy sur le permis offshore congolais Moho. Un deal dont la finalisation verrait les intérêts opérationnels de l’entreprise sur place portés à 63,5 %.
Le groupe pétrogazier français TotalEnergies planifie de réaliser un investissement de 600 millions de dollars dans l’industrie pétrolière du Congo-Brazzaville cette année. L’information a été rendue publique jeudi 23 mai par la Chambre africaine de l’Énergie (AEC). Cet investissement est essentiellement destiné au permis offshore Moho sur lequel TotalEnergies a augmenté, fin avril, sa participation opérationnelle de 10 %.
Il permettra d’y financer des activités d’exploration avec pour objectif d’en renforcer la production. « L’engagement de TotalEnergies dans la production pétrolière de la République du Congo devrait permettre d’assurer une production supplémentaire de 40 000 b/j, qui viendra s’ajouter aux 267 000 b/j actuels du pays », déclare l’AEC. La volonté de TotalEnergies de soutenir financièrement le développement et l’exploitation du potentiel pétrogazier du Congo arrive dans un contexte où Brazzaville œuvre au renforcement de l’attractivité de l’industrie congolaise des hydrocarbures notamment d’un point de vue fiscal. Présente depuis 1969, TotalEnergies assure plus de 60 % de la production d’hydrocarbures du Congo à travers les permis offshore producteurs Nkossa, Nsoko II, entre autres. La compagnie joue également un rôle clé dans l’exportation de la production d’or noir congolaise via notamment le terminal pétrolier de Djéno dont elle assure la gestion avec Eni.
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