Alors que l’unité flottante de production et de stockage du projet pétrolier Sangomar a été accueillie en février, l’entrée du projet en phase opérationnelle avait été annoncée pour mai 2024 au moins.
Alors que l’unité flottante de production et de stockage du projet pétrolier Sangomar a été accueillie en février, l’entrée du projet en phase opérationnelle avait été annoncée pour mai 2024 au moins. La compagnie pétrolière Woodside a officialisé le 11 juin, la mise en service du projet pétrolier en mer Sangomar, développé au Sénégal, dans le cadre de la joint-venture Rufisque Offshore, Sangomar Offshore, Sangomar Deep Offshore (RSSD) conjointement avec Petrosen, la société publique sénégalaise du pétrole. « C’est un jour historique pour le Sénégal et pour Woodside », a déclaré Meg O’Neill, la PDG de Woodside. Un développement intervenant certes en retard sur les prévisions, mais qui, pour Thierno Ly, le patron de Petrosen, « marque une nouvelle ère pour l’industrie et l’économie » du Sénégal. Premier projet pétrolier offshore du pays ouest-africain, l’initiative aura coûté entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars dans sa première phase de développement qui comprend l’installation d’une plateforme flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), capable de produire jusqu’à 100 000 b/j de pétrole brut. Cette phase de développement a impliqué le forage de 21 puits sur les 23, notamment 11 puits producteurs, 10 d’injection d’eau et 2 d’injection de gaz, initialement prévus. Les parties prenantes se sont entendues pour l’ajout d’un 24ème puits, dont le forage devrait être finalisé au terme de la campagne de forage en cours. L’entrée en production du projet pétrolier Sangomar intervient dans la foulée de l’annonce de progrès significatifs de l’initiative gazière Greater Tortue Ahmeyim (GTA), l’autre projet énergétique du Sénégal, impliquant la Mauritanie et dont l’arrivée en phase d’exploitation est attendue pour le 3ème trimestre 2024.
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