A Lomé au Togo, le FMI a présenté ses prévisions pour l'Afrique subsaharienne. L'institution y souligne une reprise modeste et des défis persistants face à l'endettement et aux chocs économiques.
A Lomé au Togo, le Fonds Monétaire International (FMI) a dévoilé le 13 juin, ses perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, lors d’une réunion regroupant les principaux partenaires financiers du pays, parmi lesquels la Banque mondiale, le PNUD, la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD).
Sous le thème “Reprise timide et coûteuse”, le rapport d’avril 2024 met en lumière une croissance prévue de 3,4% l’année précédente à 3,8% pour cette année dans la région.
Maximilien Kaffo, Représentant résident du FMI au Togo, a souligné la résorption des déséquilibres macroéconomiques et la gestion des déficits et de la dette par les pays de la région. Il a toutefois alerté sur la persistance des défis liés à la mobilisation des financements internationaux, souvent cruciale mais difficile à obtenir pour de nombreux pays, rapporte Togo First.
Les impacts des chocs exogènes et endogènes, tels que les changements climatiques et l’incertitude politique découlant des élections dans plusieurs nations de la sous-région, continuent de peser sur la stabilité économique, souligne le rapport.
Défis togolais
À l’échelle nationale, le gouvernement togolais, par la voix de Stéphane Akaya, Secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, a accueilli les conclusions du rapport et les recommandations alignées sur la Feuille de Route Gouvernementale. En réponse aux défis budgétaires et à l’endettement, le gouvernement s’est fixé pour objectif de ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB d’ici l’année prochaine, en augmentant les recettes et en contrôlant les dépenses non prioritaires.
En rappel, le Togo a signé un nouvel accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) avec le FMI l’année dernière, visant à soutenir ses objectifs macroéconomiques et budgétaires à travers une série de décaissements destinés au trésor public.
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