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Agence Ecofin
25 juin 2024 Dernière mise à jour le Mardi 25 Juin 2024 à 07:00

La croissance enregistrée durant les trois premiers mois de l’année en cours a été tirée par la forte progression du secteur de l’industrie. Celui-ci a connu sa meilleure performance en 19 trimestres.

Le Ghana a enregistré une croissance économique de 4,7 % en glissement annuel au premier trimestre 2024 contre 3,8% au trimestre précédent, selon des données publiées ce mardi 18 juin 2024 par le Service national de la statistique (GSS).

Le pays d’Afrique de l’Ouest a ainsi enregistré son plus haut niveau de croissance économique sur une base trimestrielle depuis le quatrième trimestre 2021, a-t-on indiqué de même source.

Le rebond de la croissance enregistré entre le 1er janvier et le 31 mars de l’année en cours s’explique essentiellement par l’accélération de la croissance du secteur de l’industrie, qui a connu sa meilleure performance en 19 trimestres, avec une progression de 6,8% contre 1,6% au dernier trimestre 2023.

La croissance des secteurs de l’agriculture et des services a cependant ralenti respectivement à 4,1 % et 3,3 % contre 4,5 % et 5,1 % au quatrième trimestre de l’année écoulée.

Le secteur agricole a été affecté par des conditions météorologiques défavorables alors que celui des services a été plombé par des contractions enregistrées dans les sous-secteurs de la santé, de l’action sociale, de l’administration publique, de la défense et de la sécurité sociale. Ces sous-secteurs ont vu leurs performances baisser, en raison notamment d’une réduction des dépenses publiques recommandée aux autorités par le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre des efforts pour assurer la viabilité de la dette du pays.  

Après avoir fait défaut sur la majeure partie de sa dette extérieure en 2022, le Ghana a obtenu en mai 2023 un programme d’aide de 3 milliards de dollars de la part du FMI. Accra, qui a conclu en janvier dernier un accord de principe avec ses créanciers officiels sur la restructuration de 5,4 milliards de dollars de dettes, s’efforce désormais de trouver un accord avec les détenteurs d’environ 13 milliards de dollars de ses euro-obligations.

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