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#AnalyseEconomique #Croissance #Economie #Ghana
Agence Ecofin
6 juillet 2024 Dernière mise à jour le Samedi 6 Juillet 2024 à 07:00

La croissance du PIB sera essentiellement tirée par la reprise de la consommation des ménages, l’augmentation des dépenses publiques et la hausse des investissements étrangers.

La croissance de l’économie ghanéenne devrait se situer à 4,3% en 2024, un niveau bien plus élevé que celui enregistré en 2023 (2,9 %), avant d’atteindre 4,5% en 2025, grâce notamment à la reprise de la demande intérieure, la hausse des dépenses publiques et l’augmentation des investissements étrangers, a estimé Fitch Solutions Country Risk & Industry Research dans un rapport publié le mardi 25 juin 2024.

La consommation des ménages sera l’un des principaux moteurs de la croissance en 2024, dans un contexte de reflux de l’inflation, a-t-on précisé de même source.

Après avoir atteint une moyenne de 24,2 % durant le premier trimestre, l’indice des prix à la consommation suivra une tendance baissière pour s’établir à 19,5 %, d’ici la fin de l’année.

De plus, une augmentation attendue des dépenses publiques dans le domaine des prestations sociales avant les élections générales prévues en décembre prochain, devrait stimuler davantage le pouvoir d’achat des citoyens et accélérer la reprise de la demande intérieure.

La formation brute de capital fixe devrait poursuivre sa reprise, dans un contexte marqué par la baisse de l’inflation, des progrès dans le processus de restructuration de la dette extérieure, le décaissement de nouvelles tranches de prêts par le Fonds monétaire international (FMI) et le lancement de plusieurs projets d’infrastructures.

La faiblesse des exportations empêchera cependant une reprise économique plus vigoureuse cette année. Alors que les exportations des hydrocarbures devraient augmenter, une baisse de 12,8 % de la production de cacao effacera ces gains.

Fitch Solutions note par ailleurs que la croissance continuera à s’accélérer en 2025, grâce à une baisse plus marquée de l’inflation, une plus grande stabilité du taux de change de la monnaie nationale et une hausse des investissements étrangers.

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