L’irrigation agricole reste limitée sur le continent africain en dépit du potentiel d’accroissement de la productivité que son développement peut entraîner. Au Zimbabwe, les autorités travaillent à l’amélioration de leurs investissements sur ce segment avec l’apport du secteur privé.
Au Zimbabwe, le gouvernement vient de parapher deux accords avec le secteur privé d’une valeur totale de 227 millions $ afin de renforcer l’irrigation agricole.
Selon les détails relayés par le quotidien The Herald, le premier partenariat a été noué avec le spécialiste Valley Irrigation. Ce projet évalué à 172 millions $ vise à déployer un système d’irrigation par pivot central (méthode mécanisée d’irrigation par aspersion de façon circulaire) sur 23 000 hectares.
Dans le cadre de la seconde entente, l’entreprise espagnole Grupo Charmatin offrira ses services via ses partenaires basés dans le pays afin d’irriguer 12 725 hectares pour un coût d’environ 50 millions d’euros (55 millions $).
Ces différentes initiatives entrent dans le cadre de l’ambition du gouvernement d’augmenter la production agricole et limiter la vulnérabilité du secteur agricole aux aléas climatiques. D’après les autorités, le pays dispose d’un potentiel d’irrigation de 2,2 millions d’hectares à partir des quelque 10 000 barrages et des ressources en eau disponibles.
Pour l’heure, le Zimbabwe possède moins de 200 000 hectares de terres équipées pour l’irrigation, selon les données de la FAO datant de 2021.
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