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#Commerce #Producteurs #Kenya
Agence Ecofin
23 septembre 2024 Dernière mise à jour le Lundi 23 Septembre 2024 à 07:00

Dans le pays, la floriculture est la deuxième source de recettes agricoles après le thé.

Le Kenya a déjà placé 200 000 tonnes de fleurs coupées sur le marché international au cours des 8 premiers mois de l’année 2024, soit 84 % du stock total de 238 000 tonnes expédié sur l’ensemble de l’année précédente. C’est ce qu’a révélé Clément Tulezi, directeur général Conseil floricole (KFC), le 10 septembre. Selon les projections du KFC le volume des expéditions devrait atteindre 250 000 tonnes d’ici la fin de l’année. Cette prévision, si elle se réalise signerait une progression de 5 % par rapport à 2023 et un nouveau record d’expédition pour la filière kényane.

Pour expliquer cette embellie, M. Tulezi met en avant une amélioration de la demande sur le marché international. « Notre secteur des fleurs a enregistré d’excellentes performances pour la période de la Saint-Valentin qui représente environ 40 % de nos ventes annuelles totales », a déclaré le responsable. Il faut également rappeler que le Royaume-Uni, deuxième débouché pour les fleurs kényanes après les Pays-Bas, autorise, depuis avril dernier, l’importation de fleurs coupées en franchise de droit sur son marché.

En 2023, les exportations kényanes de fleurs coupées ont généré plus de 107,6 milliards de shillings (834 millions $), d’après les données compilées par le Bureau national des statistiques (KNBS). Dans la première économie d’Afrique de l’Est, la floriculture fournit des revenus à plus de 200 000 personnes.

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