Pour l’année 2024, les autorités de la République du Congo avaient projeté près de 4,3 milliards $ de recettes budgétaires. Avec la hausse prévue pour 2025, l’objectif du gouvernement est d’élargir l’assiette fiscale et d’améliorer la collecte des recettes non pétrolières.
Pour le projet de budget 2025 en République du Congo, le ministre du Budget, Ludovic Ngatse prévoit une augmentation des recettes budgétaires de près de 4,7 milliards $. C’est ce qu’indique le compte rendu du Conseil des ministres du lundi 7 octobre. Cette somme représente une hausse de 8,48% par rapport aux recettes budgétaires de l’exercice en cours qui s’élève à environ 4,3 milliards $. D’après le ministre, cette augmentation sera tirée principalement par les impôts et taxes (1,66 milliard $) qui augmenteront de 30,62% par rapport au budget 2024 et par les douanes 15,32 % à 365 millions $. Rappelons qu’en 2024, les recettes fiscales étaient projetées à 1,55 milliard $. Cette prévision intervient alors que les performances économiques du pays s’améliorent.
Le Congo a enregistré en 2023 une croissance économique de 3,9% contre 1,7% en 2022, selon la BAD, qui attribue cette progression aux activités du secteur pétrolier. Ces dernières années, le gouvernement congolais a mis en place plusieurs initiatives pour soutenir la croissance. Parmi elles, figurent la mise en œuvre du programme économique et financier dans le cadre de la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire internationale et le Plan national de développement (PND) 2022-2026. D’après le gouvernement, le budget 2025 s’appuie sur le PND 2022-2026 avec pour objectif de « consolider les recettes publiques, avec un accent mis sur l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de la collecte des recettes non pétrolières, notamment par le biais de réformes fiscales et la digitalisation des procédures fiscales ; de rationaliser les dépenses publiques, celles-ci devant en priorité être dirigées vers les secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’éducation, la santé, et l’emploi des jeunes ».
Pour 2025, les autorités prévoient une légère accélération de la croissance « à 3,8% en 2025 contre 3,3% en 2024, grâce au dynamisme du secteur hors pétrole, avec une contribution de 4,1%, et le raffermissement du secteur pétrolier ». Rappelons que les dépenses pour le budget 2025 s’élèvent à plus de 3,73 milliards $.
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