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#Croissance #Economie #Senegal
Agence Ecofin
25 novembre 2024 Dernière mise à jour le Lundi 25 Novembre 2024 à 09:58

Au Sénégal, les hydrocarbures, dont l’exploitation devrait être pleinement effective dans les prochaines semaines, constituent un axe important de la politique de développement économique de l’administration au pouvoir depuis sept mois.

Selon les projections du Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal est sur la bonne voie pour réaliser une croissance économique de l’ordre de 10,1 % en 2025, portée notamment par le développement attendu du secteur pétrogazier. Cette projection représente une évolution par rapport à la prévision de croissance pour 2024, initialement estimée à 8,3 %. En mai, le FMI avait révisé cette prévision à la baisse, à 7,1 %, en raison de l’incertitude liée à l’élection présidentielle de mars et au retard dans la production de gaz. Depuis, le contexte de l’industrie pétrolière sénégalaise a positivement évolué avec l’entrée en production du gisement pétrolifère Sangomar.

Parallèlement, l’exploitation du projet gazier GTA est envisagée d’ici la fin du 4e trimestre 2024, selon les parties prenantes. Cette projection intervient quelques semaines après que la nouvelle administration a publié la stratégie nationale de développement du Sénégal pour la période 2025-2029, qui décrit une feuille de route visant à transformer le Sénégal en un pays prospère à l’horizon 2050. Le document met l’accent sur l’exploitation des ressources locales, notamment énergétiques, et le développement du capital humain, en ciblant des secteurs clés tels que l’énergie et l’agriculture, pour atteindre cet objectif.

Dans l’ensemble, ces évolutions sont soutenues par une politique de réforme et d’amélioration de l’environnement des affaires au Sénégal, marquée entre autres par la création d’une commission d’examen des contrats pétroliers et gaziers. « Le principal enjeu de développement consistera à dynamiser l’activité économique afin de favoriser une croissance durable et inclusive et de renforcer la résilience des populations vulnérables aux chocs », a pour sa part estimé la Banque mondiale dans une étude publiée en octobre.

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