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#Alimentaire #Eau #Malnutrition #Kenya
Agence Ecofin
11 avril 2025 Dernière mise à jour le Vendredi 11 Avril 2025 à 07:23

Au Kenya, comme dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont des défis permanents. Le gouvernement qui cherche à surmonter ces défis, intensifie les efforts pour améliorer la résilience climatique des populations.

Au Kenya, le gouvernement a lancé, le vendredi 21 mars, un programme de 10 ans visant à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays. D’un coût total de 5 milliards $, ce programme baptisé « Programme de résilience alimentaire et nutritionnelle du Kenya » (FNRP) sera mis en œuvre avec la collaboration de plusieurs partenaires, dont la Croix-Rouge et l’Union africaine.

Selon les autorités, il cible 5 millions de personnes vulnérables à travers 24 comtés arides et semi-arides (ASAL). Les interventions seront principalement axées sur le renforcement du soutien à l’accès aux moyens de subsistance et à l’eau pour permettre aux communautés de se prendre en charge grâce aux pratiques agricoles, au développement de la chaîne de valeur et à l’amélioration de l’accès à l’eau potable.

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« En renforçant les institutions locales et les systèmes gouvernementaux, en investissant dans des partenariats public-privé pour assurer la durabilité et en plaçant les communautés au centre de la prise de décision et de la mise en œuvre, nous veillons à ce que les communautés vulnérables soient non seulement nourries, mais aussi dotées des moyens de subvenir à leurs besoins », explique Ahmed Idris, secrétaire général de la Croix-Rouge au Kenya.

Plus largement, cette nouvelle initiative est à inscrire dans un contexte où la sécurité alimentaire au Kenya est principalement fragilisée par la variabilité climatique, la croissance démographique et des systèmes alimentaires encore peu performants. Dans une note d’information publiée le 18 mars dernier, le Programme alimentaire mondial (PAM) a révélé que 2,15 millions de personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire aiguë dans le pays.

« La malnutrition reste une préoccupation majeure, avec plus de 800 200 enfants âgés de 6 à 59 mois et 120 700 femmes enceintes et allaitantes nécessitant une supplémentation. La situation est critique dans des régions comme Samburu, l’ensemble des sous-comtés de Turkana, North Horr, Laisamis, Mandera et Tiaty », ajoute le PAM.

Au Kenyan l’autorité nationale de gestion de la sécheresse projette des conditions sèches dans la plupart des comtés ASAL, avec des épisodes occasionnels de précipitations inférieures à la moyenne dans les comtés de Kajiado, Narok, et certaines parties de Taita Taveta, Nyeri et Laikipia en 2025.

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