Au Liberia, l’éducation souffre du manque d’infrastructures, de la pénurie d’enseignants qualifiés et d’un accès inégal pour les filles et les enfants des milieux ruraux. Le taux d’alphabétisation reste faible et le soutien budgétaire de l’Etat est largement insuffisant.
La Banque mondiale a approuvé un financement de 88,7 millions de dollars pour soutenir le projet Excellence dans l’apprentissage au Liberia (EXCEL). L’annonce a été faite le 10 juin par l’institution financière, qui précise que l’initiative vise à améliorer l’apprentissage fondamental et l’accès à l’éducation dans les écoles primaires publiques, tout en renforçant l’ensemble du secteur éducatif.
« Le projet d’excellence en apprentissage innove en tant que projet le plus vaste financé par la Banque mondiale dans le secteur de l’éducation au Liberia. Il soutient les ambitions de l’Agenda ARREST pour le développement inclusif (AAID) de transformer le secteur de l’éducation, en posant les éléments constitutifs d’un système éducatif fort et résilient », a déclaré Georgia Wallen, directrice de la Banque mondiale pour le Liberia.
Il s’inscrit dans le cadre du nouveau cadre de partenariat national (CPF) 2025-2030 du Groupe de la Banque mondiale, qui vise à jeter les bases d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité au Liberia. Concrètement, il mettra l’accent sur l’amélioration de la lecture, de l’écriture et du calcul, du préscolaire au primaire, à travers un enseignement structuré. Il repose sur un programme d’apprentissage fondamental (FLP), mis en œuvre dans des écoles partenaires.
A terme, 15 comtés seront couverts, 2337 écoles accompagnées. 350 000 élèves et 12 000 enseignants recevront du matériel pédagogique renforcé et des formations adaptées.
Au Liberia, l’éducation souffre d’un manque d’infrastructures, d’enseignants qualifiés et d’un accès inégal surtout pour les filles et les enfants pauvres. Le taux de scolarisation demeure faible, tout comme l’alphabétisation qui peine à dépasser les 50%, selon les données de la Banque mondiale.
Pour y remédier, le gouvernement a lancé des initiatives telles que le programme LEAP, qui confie la gestion de certaines écoles publiques à des ONG afin d’améliorer la qualité de l’enseignement. Avec l’appui de partenaires comme l’UNICEF et la Banque mondiale, des efforts sont également engagés pour former les enseignants, réhabiliter les infrastructures scolaires et moderniser la gestion des données du secteur.
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