En dix ans, l’interdiction d’exportation des grumes par le Gabon a déjà attiré près de 2 milliards $ d’investissements dans l’industrie de la transformation locale du bois. La production sur place de feuillards d’emballage en plastique recyclé vient soutenir les activités d’exportation du bois.
La société chinoise Jia Ming plastics manufacturing, spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques, vient de lancer ses activités dans la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok.
Elle a été inaugurée le 22 janvier par les ministres de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, et des Eaux et forêts, de la Mer et de l’environnement, Lee White.
Cette société va produire tous les mois 300 tonnes de feuillards, principalement utilisés par l’industrie forestière pour l’emballage de bois à l’export tout en réduisant l’empreinte carbone du Gabon, apprend-on.
« Les activités de l’entreprise chinoise spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques vont permettre la création de 500 emplois directs sur la base d’un investissement initial d’un milliard FCFA », affirme-t-on au ministère de la Promotion des investissements.
Le Gabon s’est enrichi d’une nouvelle usine de transformation de bois. Celle-ci vient rallonger la liste des 88 entreprises spécialisées dans la transformation de bois, enregistrées dans la ZES, dont 61 déjà opérationnelles et 27 en construction.
Toutes ces sociétés d’après les autorités gabonaises ont permis d’augmenter la capacité de production de l’industrie du bois du Gabon et d’asseoir sa position à l’international grâce à la transformation de produits répondant à des standards de qualité internationaux.
A en croire le ministère des Forêts, le volume de bois transformé dans le pays est passé de 280 000 m3 en 2010 à 738 000 m3 en 2017.
Source Agence Ecofin
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