Au Zimbabwe, la filière-tabac est l’une des principales cultures de rente et représente une source importante de recettes d’exportation et d’emplois. Si le secteur a traversé en 2020 une mauvaise passe, les voyants sont à nouveau au vert pour la saison 2021.
Au Zimbabwe, l’heure est à l’optimisme dans la filière-tabac. Après une année 2020 en demi-teinte, les autorités anticipent l’expédition de 200 000 tonnes de tabac au terme de la campagne 2021, soit 8,7 % de plus que le stock écoulé un an plus tôt (184 000 tonnes).
D’après le Conseil de l’industrie et de la commercialisation (TIMB), cet objectif sera atteint à la faveur d’une production robuste. En effet, avec des précipitations qui ont atteint leur plus haut niveau depuis trois ans, les perspectives de récolte se sont nettement améliorées comparativement à la situation de l’année dernière.
Selon Anxious Masuka, ministre de l’Agriculture, les producteurs recevront leur paiement à hauteur de 60 % en devises étrangères contre 50 % en 2020.
« Avec un environnement macroéconomique plus stable durant cette campagne de commercialisation, les exploitants devraient tirer un bénéfice plus important de leurs efforts », indique le responsable.
Au Zimbabwe, la majeure partie des producteurs travaillent sous contrat avec les compagnies privées qui exportent essentiellement vers la Chine. Le pays ambitionne de produire 300 000 tonnes de tabac d’ici 2025.
Source Agence Ecofin
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