Le niveau de préparation numérique contrasté des pays d’Afrique australe met en danger le développement futur de la sous-région. Alors que la quatrième révolution industrielle s’accélère, il devient urgent d’adopter une stratégie qui ne laissera personne derrière.
Du 27 au 29 avril, les pays d’Afrique australe se concerteront sur un développement numérique commun. Ils échangeront virtuellement, à cet effet, dans le cadre de la 41e conférence annuelle de l’Association des télécommunications d’Afrique australe (SATA) qui a pour thème « Connectivité TIC et prestation de services pour le bénéfice de tous : transformer notre société grâce aux développements du haut débit et des TIC ».
Durant cette rencontre de haut niveau de l’organe de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) en charge de la coordination du développement TIC sous-régional, quelque 200 participants d’Angola, d’Afrique du Sud, du Botswana, de Namibie, de Zambie, du Zimbabwe, de RDC, d’Eswatini, du Mozambique, de Tanzanie, du Malawi, de Maurice « partageront leur expérience sur un large éventail de sujets, notamment la technologie et l’infrastructure, la politique et la stratégie pour l’avenir de l’industrie des télécommunications », indique la SATA.
Les pays d’Afrique australe affichent actuellement une préparation contrastée pour la quatrième révolution industrielle. Si certains comme Maurice, l’Afrique du Sud, le Botswana ou encore la Namibie ont réussi à acquérir un niveau de développement numérique appréciable, selon le Digital Readiness Index de Cisco, d’autres par contre, à l’instar du Malawi ou du Lesotho, sont très en retard et mettent en danger la synergie des futurs échanges économiques et commerciaux dans la sous-région.
Au terme des prochaines concertations, les pays membres de la SATA auront défini les orientations stratégiques indispensables au développement de la connectivité et des services numériques dans la sous-région.
Waziri Kindamba, le directeur général de la Tanzania Telecommunications Corporation Limited (TTCL), l’opérateur historique de Tanzanie, prendra également officiellement les rênes de la SATA. Il remplacera Sherry Singh, le président-directeur général de Mauritius Telecom.
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