ordinateur plateforme
#Actualite #Digital #Technologie #Afrique
Agence Ecofin
16 décembre 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 16 Décembre 2021 à 16:12

En juin, le gouvernement nigérian a bloqué la plateforme de réseautage social et de microblogage Twitter pour avoir supprimé des tweets du président Muhammadu Buhari. Outre le Nigeria, d’autres pays africains ont fait recours à la censure des réseaux sociaux au cours de l’année.
 

L’Afrique est la région du monde la plus soumise à la censure des réseaux sociaux en 2021, avec dix pays ayant bloqué des plateformes dédiées sur leurs territoires au moins une fois au cours de l’année. Cela représente près de 53 % des cas observés dans le monde. C’est ce que révèle un rapport annuel sur le sujet publié par Surfshark, une entreprise de cybersécurité basée aux Pays-Bas.

Les pays africains qui ont bloqué l’accès aux réseaux sociaux en 2021 sont le Burkina Faso, le Soudan du Sud, le Sénégal, le Congo, l’Ouganda, la Zambie, le Tchad, l’Ethiopie, le Nigeria et le Soudan. D’après le rapport, la majorité des cas de censures s’est produite lors d’événements politiques comme les élections (21 %) et les manifestations (37 %). Ces fermetures ont généralement visé des plateformes et applications telles que WhatsApp, Skype, Facebook Messenger, Viber, Twitter et Instagram. « En matière de politique, 2021 a été plus stable que 2020, même si elle est encore loin d’être idéale.

Cependant, les pays n’ont manifestement pas peur de tirer sur les réseaux sociaux dans les zones de turbulences politiques. C’est encore particulièrement vrai en Afrique et en Asie », déclare Vytautas Kaziukonis, PDG de Surfshark. Rappelons que les cas de censure des réseaux sociaux au plan mondial sont passés de 29 en 2020 à 19 en 2021, soit une baisse de 35 %. Des chiffres qui, malgré la nette diminution, ont affecté plus de 250 millions de personnes et paralysé la communication pendant des moments troubles. Les experts espèrent que la tendance de baisse observée par rapport à l’année dernière se poursuivra dans les prochaines années.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *