Les produits camerounais sont peu visibles sur les plateformes de streaming ou dans des compétitions arts/culture, à cause de l’amateurisme, du manque d’accompagnement technique et du difficile accès au financement. C’est en effet un secteur que les banques locales ne financent presque pas.
À travers son Centre de développement de la PME, le Groupement inter-patronal du Cameroun a lancé un programme d’accélération dans le secteur des arts et de la culture.
« L’accélérateur est un programme sur mesure au service des PME ayant une forte ambition de croissance. Un programme complet personnalisé sur 12 mois pendant lesquels les entrepreneurs bénéficieront d’un accompagnement précis sur un diagnostic stratégique à 360% des filières réalisées par le Centre », explique l’organisation patronale.
Pour la première cuvée, le choix a été porté sur les filières suivantes : cinéma et métiers du cinéma, textile, peinture-dessins-illustration, sculpture, maison d’édition, photographie, danse urbaine/hip-hop/contemporaine. Les candidatures sont à soumettre à la directrice exécutive du Gicam au plus tard le 20 octobre 2022.
À l’issue du Programme, les 20 dirigeants de PME sélectionnés auront bénéficié d’un accompagnement alliant conseil, formation, mise en relation et voyage de benchmarking.
Au Cameroun, les industries des arts et de la culture sont encore à un stade embryonnaire et presque artisanal, malgré un potentiel existant. Des pays voisins comme le Nigeria ont développé une industrie de grande envergure dans le domaine du cinéma par exemple, avec la création de « Nollywood » (393 milliards/an selon l’UNESCO), en référence aux industries plus développées d’Hollywood aux États-Unis ou de Bollywood en Inde.
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