La Tanzanie possède l’un des plus grands cheptels d’Afrique. Dans le pays, l’industrie de la viande qui souhaite augmenter le volume de ses expéditions renforce ses investissements dans la transformation de bétail.
En Tanzanie, l’exécutif a procédé le 13 décembre à l’inauguration d’un abattoir dénommé « Nguru Hills Ranch Ltd » dans le district de Mvomero au nord du pays. D’un coût total de 10 millions $, la nouvelle unité est en mesure de traiter 100 bovins et 1000 caprins par jour.
Le complexe comprend également d’importantes infrastructures, dont une zone de pâturage de 2 328 hectares, une zone de stationnement capable d’accueillir 10 000 bovins et 15 000 chèvres et plusieurs installations pour l’approvisionnement en eau dont 5 puits capables de fournir 20 000 litres d’eau par heure.
Il s’inscrit notamment dans le cadre d’un partenariat public privé mis en œuvre par le Fonds de sécurité sociale de la fonction publique (FSSP) en collaboration avec Eclipse Investment (LLC), une institution financière basée à Oman, et la société Busara Investment Company (LLP) basée à Londres.
Selon Mashimba Ndaki, ministre de l’Élevage et de la Pêche, ce nouvel investissement a déjà permis de créer 350 emplois directs et plus de 2 000 autres au sein des différentes chaînes de valeur de la filière. Il intervient en outre à un moment où selon le responsable, la demande de viande a augmenté de manière significative principalement sur les débouchés traditionnels de la filière tanzanienne, dont le Qatar, Oman, Bahreïn, le Koweït, Hong Kong, le Vietnam, et le Kenya.
En 2021, la Tanzanie a engrangé 29 millions $ de recettes grâce à ses expéditions de viande selon les données compilées sur la plateforme Trade Map. Il faut rappeler que dans le pays, l’industrie locale ambitionne d’accroître le volume de ses expéditions de 54 % pour atteindre 16 000 tonnes d’ici 2026 contre environ 10 500 tonnes actuellement.
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