Au Rwanda, l’industrie horticole est une des principales contributrices au PIB agricole. Dans le pays des mille collines, le renforcement des infrastructures de stockage et de traitement de ces produits hautement périssables est au centre des préoccupations des autorités.
Au Rwanda, la construction du marché de fruits et légumes dans la Zone économique spéciale de Kigali (KZES) devrait finalement débuter en 2023 grâce au soutien financier de l’Union européenne (UE). C’est ce qu’a révélé le Conseil national de développement des exportations agricoles (NAEB) le jeudi 22 décembre.
D’un coût total de 29,5 milliards de francs rwandais (27,6 millions $), ce projet annoncé pour la première fois en 2010 et qui devait être achevé en 2018 a été reporté à plusieurs reprises notamment en raison de contraintes financières. Une fois opérationnel, ledit marché devrait être en mesure de traiter 180 000 tonnes de produits horticoles.
Le NAEB indique en outre que ce nouveau marché fournira entre autres services le nettoyage, le calibrage, le séchage et le stockage de produits horticoles en vue de réduire les pertes post-récolte et d’accroître les recettes d’exportation issues de la filière.
Plus largement, il faut noter que l’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre de la convention de financement de 67 millions $ signée en octobre dernier entre le Rwanda et l’UE pour renforcer la résilience du secteur agricole au changement climatique au cours des trois prochaines années. Au Rwanda, les pertes post-récolte touchent environ 40 % de la production horticole.
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