Le gouvernement angolais avait prévu de privatiser 195 entreprises entre 2019 et 2022, dans le cadre d’un vaste programme de désengagement de l’Etat du secteur productif. Mais la pandémie du coronavirus a retardé la mise en œuvre de ce programme, et le nombre d’actifs à céder a été entre-temps ramené à 178.
L’Angola a engrangé 567 milliards de kwanzas (1,13 milliard $) grâce à la privatisation de 96 entreprises publiques depuis 2019, a annoncé le secrétaire d’Etat angolais aux Finances et au Trésor, Ottoniel dos Santos mardi 10 janvier.
Ces entreprises ont été cédées à des investisseurs privés dans le cadre d’un vaste programme de privatisation lancé en 2019. Baptisé « Propriv », ce programme prévoyait initialement la cession des parts de l’Etat dans 195 entreprises, mais ce nombre a ultérieurement été réduit à 178 actifs.
Dans une ordonnance du président João Lourenço publiée fin décembre dernier au journal officiel, les autorités angolaises ont annoncé la cession dans les prochains mois de 51% du capital de l’opérateur aéroportuaire public Sociedade Gestora de Aeroportos à des investisseurs privés.
En septembre dernier, l’Institut de gestion des actifs et des participations de l’Etat (IGAPE) avait également annoncé que l’Etat entend céder ses participations dans deux véritables fleurons de l’économie angolaise, en l’occurrence la compagnie pétrolière nationale Sonangol et la compagnie de diamants Endiama, d’ici 2027.
Le président Joao Lourenço, qui s’est offert un second mandat de cinq ans après la victoire de son parti aux élections législatives tenues en août 2022, a promis de poursuivre son programme de réformes économiques salué par les bailleurs de fonds internationaux, pour diversifier l’économie, attirer les investissements étrangers et créer des emplois.
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