Ce 31 janvier, le souverain pontife a débuté une tournée africaine en RDC, puis au Soudan du Sud. Une visite très attendue mais qui s’ annonce périlleuse. Décryptage.
Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi accueillait ce mardi 31 janvier, Sa Sainteté, le Pape François. Au programme : une rencontre en tête-à-tête entre le Président et le Pape au Palais de la Nation avant un échange avec la Société Civile et les partis politiques de la République Démocratique du Congo.
Le Pape a également salué le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama et s’est dirigé vers le salon d’honneur de l’aéroport, où a eu lieu la présentation des délégations pour un bref entretien.
Ce mercredi 1er février, le Pape François doit communier avec plus d’un million des catholiques du pays lors d’une grande célébration eucharistique à l’aéroport militaire de Ndolo.
Une visite pour « attirer l’attention du monde »
Le chef de l’Église catholique se lance ainsi dans une une tournée de cinq jours sur le continent africain. Avant de se rendre au Soudan du Sud, le pape François fait donc escale quatre jours durant dans le plus grand pays catholique d’Afrique. Cela faisait plusieurs décennies qu’un Pape en exercice n’était pas venu sur le sol congolais. Le dernier étant Jean-Paul II, il y a déjà 37 ans.
Cette visite historique revêt de multiples enjeux dans le pays d’Afrique centrale avec à la fois beaucoup de misère et de conflits dans sa partie orientale. Les membres de la société civile espèrent que le pape interpelle les acteurs politiques. Pourtant, du côté du pouvoir, on voit dans la venue du Pape un triomphe diplomatique quand l’opposition y déplore une instrumentalisation politicienne.
Ce 3 février, une fois sa visite en République Démocratique du Congo terminée, le souverain pontife se rendra plus au nord, au Soudan du Sud, une terre marquée par des années sanglantes de guerre civile. Cette visite s’achèvera dimanche.
Sources : Jeune Afrique, Vatican News, France 24
Réagissez à cet article