Au Kenya, la culture du café souffre d’un manque d’intérêt de la part des agriculteurs en raison de la faiblesse des revenus tirés de la production. Depuis 5 ans, les autorités mènent des efforts pour susciter plus d’engouement dans la filière.
Le Kenya et la Colombie se sont engagés à améliorer leur coopération bilatérale dans le secteur du café. C’est ce qu’a révélé Simon Chelugui, Secrétaire au cabinet en charge des Coopératives et des Petites et Moyennes entreprises (PME). Le responsable dirigeait une délégation de représentants du pays pour une rencontre qui s’est tenue le 22 mars à Bogota avec la Fédération nationale des producteurs de café de Colombie.
« Nous prévoyons de travailler en étroite collaboration avec les meilleurs producteurs de café du monde. Nous souhaitons vivement profiter de ce que le monde a à offrir pour améliorer le bien-être de nos agriculteurs », a-t-il déclaré en marge des discussions.
Avec cette démarche, le Kenya entend bien tirer profit de l’expérience du pays sud-américain qui jouit d’une bonne renommée et d’une bonne position sur le marché international, pour améliorer la performance de son industrie du café. La Colombie est en effet le 3ème producteur et exportateur mondial de café derrière le Brésil et le Vietnam et aussi le 2ème fournisseur mondial d’arabica.
Pour sa part, le Kenya est le 4ème producteur de café de la sous-région est-africaine derrière l’Éthiopie, l’Ouganda et la Tanzanie. Dans le pays, l’exécutif ambitionne de faire passer l’offre locale de la fève à 140 000 tonnes par an à terme contre un stock de 52 000 tonnes récolté en 2022.
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