Au Kenya, l’augmentation de la production agricole est une priorité pour le nouveau gouvernement du président William Ruto. Dans le cadre de cette orientation, les acteurs privés sont incités à s’investir davantage dans le secteur.
Au Kenya, le gouvernement a décidé d’attribuer 202 343 hectares de terres agricoles publiques aux acteurs du secteur privé opérant dans l’agriculture. C’est ce qu’a révélé Kello Harsama, secrétaire d’État au développement des cultures le 5 juin.
Selon les informations relayées par le quotidien local Kenyans.co, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de « l’Initiative de commercialisation des terres » (LCI) en coopération avec la Société financière internationale (SFI). Il s’agit d’un programme de location de terres visant à valoriser les terres publiques cultivables sous-exploitées ou non utilisées dans le pays.
« La LCI permettra au secteur privé d’exploiter des terres publiques sous-utilisées à des fins de production agricole commerciale. Il représente une étape importante dans les efforts déployés par le pays pour améliorer la sécurité alimentaire et la productivité agricole », précise Kello Harsama.
Il faut souligner que le Kenya est l’un des pays africains les plus touchés par les phénomènes climatiques extrêmes en l’occurrence la sécheresse. Comme ses voisins de la corne de l’Afrique, le pays connaît une cinquième saison sèche consécutive, le pire épisode de sécheresse prolongée de son histoire en 40 ans.
Ce phénomène climatique affecte l’appareil productif et renforce la dépendance du pays aux importations pour la satisfaction de ses besoins alimentaires. Pour rappel, le Kenya dispose d’environ 5,8 millions d’hectares de terres arables.
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