En Tanzanie, le manioc constitue la troisième denrée de base la plus consommée après le maïs et le riz. Dans le pays, le développement de la filière est un axe crucial sur lequel l’exécutif intensifie les efforts en vue de réaliser la sécurité alimentaire.
En Tanzanie, l’Office des céréales et autres produits (CPB) prévoit de mettre en place 25 usines de transformation de manioc pour stimuler la production locale du tubercule et accroître la création de valeur ajoutée dans le secteur. C’est ce qu’a révélé John Maige, directeur général de l’entreprise publique, mardi 13 juin dernier.
« Ces unités de transformation seront installées un peu partout dans le pays dans des zones potentiellement favorables à la production de manioc. », explique le responsable. Selon les détails fournis par le quotidien local The Citizen, une usine est en cours de construction sur un site basé à Mkata, dans le district de Handeni.
Une fois opérationnelle, la nouvelle usine sera en mesure de traiter 12 tonnes de manioc par jour pour la production de farine de haute qualité, en vue de satisfaire les besoins de consommation sur le marché local.
Plus largement, cette annonce s’aligne sur les objectifs de la Stratégie nationale de développement de la filière manioc en vigueur entre 2020 et 2030, adoptée par l’exécutif. Cette feuille de route ambitionne notamment de tripler la production locale de manioc à plus de 24 millions de tonnes à terme contre un stock tournant autour de 8,2 millions de tonnes en 2020.
Rappelons que la Tanzanie est le sixième producteur de manioc en Afrique après le Nigeria, la RDC, le Ghana, l’Angola et le Mozambique. Dans le pays, le tubercule est principalement cultivé dans les régions de Kigoma, Mtwara, Mwanza, Pwani, Kagera et Ruvuma sur une superficie de plus de 991 000 hectares de terres agricoles.
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