En 2021, le Kenya a enregistré 383 victimes de la traite, contre 853 en 2019, selon le gouvernement. Fort de ce résultat, les autorités ont lancé la 3e phase de son plan d’action contre la traite des personnes afin d’en renforcer la lutte.
Le gouvernement du Kenya a lancé le troisième Plan national d’action contre la traite des êtres humains (2022-2027), à l’occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes.
Dans un communiqué publié vendredi 28 juillet, Honorence Bore, secrétaire d’Etat auprès du ministère du Travail et de la Protection sociale, a expliqué que le plan d’action se concentrait sur les piliers de la prévention, la protection, les poursuites judiciaires et les partenariats pour gérer les problèmes de la traite des personnes.
Il guidera également « les parties prenantes dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des stratégies et des interventions de lutte contre la traite des personnes au Kenya. », a-t-elle ajouté.
Mis en place en 2014, l’objectif de ce plan d’action est de promouvoir la coopération entre les différentes parties prenantes de tous les secteurs de ce pays d’Afrique de l’Est et de jeter les bases d’une coopération plus étroite avec d’autres pays de la région et au-delà.
Pour rappel, le Kenya est un pays d’origine, de transit vers l’Afrique du Sud et le Moyen-Orient ainsi que de destination pour les victimes de la traite. Ces victimes sont confrontées à une surcharge de travail, d’abus physiques et sexuels, d’insuffisance ou de non-paiement des salaires, en dehors des mauvaises conditions de travail et de l’accès limité ou inexistant à l’éducation.
Selon le rapport 2021 sur la traite des personnes, le gouvernement kényan a signalé avoir identifié 383 victimes de la traite, dont 51 hommes adultes, 176 femmes adultes, 104 garçons et 52 filles. Pour les autorités du pays, cela représente une diminution significative par rapport aux 853 victimes identifiées en 2019.
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