Au Kenya, le thé fournit 2 % du PIB, selon les données officielles. La filière qui est l’une des plus importantes de la planète vise une nouvelle performance à l’export cette année.
Au Kenya, les recettes d’exportation de thé sont attendues à 150 milliards de shillings (1 milliard $) en 2023. C’est ce qu’a indiqué Rigathi Gachagua, vice-président du pays en marge d’un forum agricole qui se tenait à Nairobi le 27 septembre dernier.
Le montant escompté serait en hausse de 12 milliards de shillings (81 millions $) par rapport au niveau affiché un an plus tôt. Selon le responsable, cet optimisme est lié à une production qui devrait augmenter d’une année sur l’autre grâce aux efforts publics pour accroître la productivité comme la fourniture d’engrais subventionné.
Les autorités ont en effet mis en place un programme qui permet de réduire le prix du sac d’engrais de 50 kg à un niveau compris entre 3 000 et 3 500 shillings contre un tarif du marché se situant entre 4 000 et 6 000 shillings. Cette initiative a été mise en œuvre avec l’appui de l’Agence de développement du thé (KTDA) qui possède un réseau de plus de 600 000 producteurs affiliés à ces usines.
De sources proches de l’industrie qui ont requis l’anonymat, le volume des exportations pourrait se situer entre 410 000 et 440 000 tonnes d’ici la fin de la saison. Avec une telle performance, le pays qui est le 3ème producteur de thé devrait renforcer son rang de premier exportateur mondial de thé noir.
Pour rappel, les principaux débouchés du thé kenyan sont le Pakistan, la Russie, les Émirats arabes unis, l’Égypte, le Royaume-Uni et le Yémen.
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