La Namibie souhaite exploiter ses abondantes ressources solaires et éoliennes pour produire de l'hydrogène vert à un coût compétitif, et se positionner comme un pôle d'énergies renouvelables en Afrique.
Un consortium d’entreprises allemandes et namibiennes a entamé, lundi 6 novembre, la construction d’une usine sidérurgique décarbonée en Namibie, selon un communiqué publié par le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB).
Premier en son genre sur le continent africain, le projet est soutenu par le gouvernement fédéral allemand, qui y a injecté 13 millions d’euros, a-t-on précisé de même source.
Baptisée « Oshivela », l’usine située dans l’ouest du pays utilisera l’hydrogène vert pour produire 15 000 tonnes de fer à faible empreinte carbone par an à partir du quatrième trimestre 2024. Sa production devrait augmenter progressivement dans une étape ultérieure pour atteindre un million de tonnes de fer « vert » qui sera utilisé dans la production de l’acier, de pales d’éoliennes et de carrosseries automobiles en Allemagne.
La Namibie, un des pays les plus ensoleillés et les moins densément peuplés du monde, souhaite exploiter son vaste potentiel d’énergie solaire et éolienne pour produire de l’hydrogène vert et se positionner comme un pôle d’énergies renouvelables en Afrique.
Windhoek avait signé, en juin 2023, un accord avec le consortium franco-allemand Hyphen Hydrogen Energy et d’autres partenaires prévoyant le lancement d’un complexe géant de production d’hydrogène vert dans le pays, pour un investissement estimé à 10 milliards de dollars. Grâce à ce mégaprojet, la Namibie espère devenir la première économie africaine neutre en carbone et un exportateur majeur d’énergie propre.
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