Les projets concernent notamment la construction de nouvelles centrales géothermiques, le lancement d’une usine d’engrais fonctionnant à l’hydrogène vert et la mise en place d’un data center alimenté par l’énergie propre.
Le gouvernement kényan a annoncé dans un communiqué publié le 2 décembre 2023, la signature de sept accords avec des sociétés privées et des gouvernements sur des projets verts dans les domaines des énergies renouvelables, de la production d’engrais, du cloud computing et de l’agriculture durable en marge de la 28e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28).
Le premier accord a été signé avec Fortescue Future Industries, un spécialiste des solutions technologiques basées sur l’hydrogène vert pour les industries difficiles à décarboner. Il porte sur la construction d’une usine d’engrais d’un coût de 1,5 milliard de dollars.
Un accord a été également signé avec le gouvernement indonésien par l’intermédiaire de Pertamina Geothermal Energy et le spécialiste émirati des énergies renouvelables Masdar pour la construction d’une centrale géothermique pour un investissement de 1 milliard de dollars.
Deux autres accords portant sur la construction de centrales géothermiques ont été signés avec le groupe émirati spécialisé dans le développement des énergies renouvelables AMEA Power (800 millions de dollars) et la société énergétique indépendante Globeleq (110 millions de dollars).
Un autre accord a été signé avec EcoCloud, un consortium regroupant des géants de l’informatique dont IBM, Intel, Microsoft, Oracle pour la construction d’un data center alimenté par l’énergie géothermique pour un investissement de 600 millions de dollars.
L’institution kényane de financement du développement Kenya Development Corporation a par ailleurs signé un accord avec la société d’investissement privée United Green pour lancer un projet agricole durable sur 15 000 hectares pour un investissement de 270 millions de dollars.
Le septième accord, dont le montant s’élève à 200 millions de dollars, a été signé avec l’initiative américaine Clean Energy Supply Chain (CESC). Il concerne le développement de la chaîne d’approvisionnement en équipements nécessaires au déploiement des énergies propres.
Le Kenya produit déjà 92 % de son électricité à partir de sources renouvelables, notamment la géothermie, l’hydroélectricité et l’énergie éolienne.
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