Cet accord devrait renforcer le potentiel de l’industrie automobile kenyane, l’une des plus anciennes du continent africain, avec ses premiers assemblages de véhicules réalisés pendant les années 70.
Le gouvernement kenyan et le constructeur automobile Toyota ont acté un accord pour la mise en place d’une chaine de montage de véhicules. Le groupe japonais s’est engagé à réaliser un investissement initial de 800 millions de shillings dans l’usine Kenya Vehicle Manufacturers Limited, basée à Thika.
L’accord s’inscrit dans le cadre d’une politique nationale visant à promouvoir l’industrie automobile locale afin de limiter les importations de véhicules.
« L’objectif est de s’assurer que les véhicules fabriqués localement sont abordables et ainsi décourager l’achat de voitures d’occasion. Nous devons avoir un équilibre entre le nombre de véhicules importés et ceux de véhicules nouvellement fabriqués », a déclaré William Ruto, président du Kenya.
Le Japon constitue le principal fournisseur du Kenya en véhicules d’occasion, avec près de 80% du parc automobile national composé de modèles japonais. Environ 7 000 à 10 000 unités sont débarquées par mois dans le pays en provenance du Japon. D’autres constructeurs automobiles des Émirats arabes unis, du Royaume-Uni, de la Thaïlande et d’Afrique du Sud approvisionnent aussi le pays en voitures de seconde main.
Il faut indiquer par ailleurs que l’écosystème de la fabrication de véhicule au Kenya est constitué de plusieurs unités d’assemblage et de montage détenues par de grandes multinationales et quelques fabricants locaux qui ont développé des marques kenyanes vendues sur place ou exportés. Plusieurs types de voitures sortent de ces chaines de production tels que les véhicules utilitaires, des fourgonnettes, des minibus et bus de grande capacité.
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