Au-delà des objectifs de durabilité, l’initiative vise à réduire la dépendance de l’Éthiopie aux importations de carburants et réduire les importants coûts qu’elles font peser sur l’économie.
L’Éthiopie projette d’importer 439 000 véhicules électriques pour intensifier ses politiques de durabilité dans les Transports, a informé le ministère des Transports et de la Logistique. L’initiative s’aligne sur le plan décennal de développement des transports verts et dont la phase 1 a déjà permis d’introduire 100 000 véhicules électriques dans le parc automobile national.
Ce plan axé sur des mesures fiscales incitatives intègre également la construction de 2 335 bornes de recharge électriques, dont 1 176 prévues à Addis-Abeba. « Le gouvernement n’impose que des droits de douane de 15% sur les véhicules électriques importés entièrement assemblés. De même, il impose des frais de douane de 5% sur les voitures partiellement assemblées et 0% de frais de douane pour les véhicules électriques entièrement assemblés localement » a expliqué le ministre Bareo Hassen.
Outre l’objectif de transition énergétique, cette politique vise aussi à réduire la facture des importations de carburants qui absorbent une part importante des devises étrangères engrangées par l’Éthiopie, creusant davantage l’écart de la valeur de change avec le Birr déjà faible. Selon le ministère, le pays consacre chaque année plus de 1,4 milliard USD aux carburants pour voitures.
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