A Madagascar, le riz est la principale denrée de base de la population. 3èmeproducteur africain de la céréale après le Nigéria et l’Égypte, le pays dépend à hauteur de 10 % des importations pour couvrir ses besoins dans la denrée.
A Madagascar, les achats de riz sur le marché international ont couté 876,6 milliards d’ariarys (192,3 millions $) en 2023. C’est ce qu’indiquent les données compilées par la direction générale des Douanes dans ses tableaux de bord mensuels. Cette enveloppe affiche une baisse de 35,7 % par rapport à la facture de 1364 milliards d’ariarys (299 millions $) enregistrée un an plus tôt. La réduction du cout des achats de riz s’explique par un recours plus limité aux importations.
En effet, les importations en volumes de la céréale ont chuté de 43 % passant de 744 846 tonnes en 2022 à 424 000 tonnes en 2023. Pour expliquer cette dynamique, l’observatoire du riz (ODR) met en avant l’amélioration de la production rizicole locale.
« L’augmentation de la production rizicole en 2022/2023 s’est traduite par une meilleure disponibilité de riz usiné sur le marché local, ce qui a permis de réduire le volume de riz importé durant l’année 2023 », souligne l’ODR dans son dernier bulletin d’information pour l’année 2023. A Madagascar, la culture du riz occupe plus de 1,6 million d’hectares de terres agricoles, principalement dans les provinces d’Antananarivo, Fianarantsoa et Mahajanga, d’après les données du département américain de l’agriculture (Usda).
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