Largement dépendante des exportations pour ses besoins en riz, la Côte d’Ivoire souhaite atteindre son autosuffisance. Dans sa stratégie de développement de la production de cette céréale, le pays entend se munir d’une ressource humaine de qualité et en quantité.
La Côte d’Ivoire sera bientôt dotée d’une académie spécialisée dans la formation des métiers du riz. Le projet de création de cette académie a été présenté le 17 janvier au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, par le président de l’Organisation interprofessionnelle agricole du riz (OIA-riz), Diabaté Mory.
À l’issue de la rencontre, peu d’informations ont été révélées sur les offres de formation de cette académie. Toutefois, l’on a appris qu’elle a reçu pour mission d’aider la Côte d’Ivoire à juguler son déficit de ressources humaines compétentes dans ce secteur.
À en croire le président de l’OIA-riz, ce déficit est l’un des principaux freins qui empêchent le pays d’Afrique de l’Ouest à atteindre son autosuffisance en riz.
L’Académie permettra de « pallier le problème d’approvisionnement en riz, de qualité et de quantité, pour l’atteinte de l’autosuffisance en cette denrée alimentaire », a-t-il noté.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est dépendante des exportations de riz à 46 %. Le pays met en œuvre une stratégie de développement de la filière riz. Cette stratégie vise une production de 3,2 millions de tonnes de riz blanchi à l’horizon 2030, contre une offre locale estimée à 1,4 million de tonnes en 2023.
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