Au Rwanda, le secteur agricole contribue à hauteur de 27 % au PIB et emploie environ 56 % de la population active. Alors que dans le pays, l’agriculture reste encore majoritairement pluviale, le gouvernement intensifie ses efforts d’investissement pour développer l’irrigation agricole.
Au Rwanda, le gouvernement a signé le mercredi 22 janvier 2025 un accord avec la Chine pour l’obtention d’un prêt concessionnel de 47 millions $. L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site du ministère rwandais des Finances et de la Planification économique.
Selon les autorités, cette enveloppe servira pour l’essentiel à financer la construction du barrage de Giseke dans le district de Gisagara et le développement d’un projet d’irrigation prévu pour couvrir 2 640 hectares de terres agricoles dans la région.
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« Le projet devrait bénéficier directement à environ 915 ménages, représentant un total de 4 578 personnes, qui utiliseront les infrastructures d’irrigation pour la culture. Les marchés locaux du district de Gisagara et au-delà devraient également tirer profit de la commercialisation des produits issus de ce projet », peut-on lire dans le communiqué.
Il convient de noter que le district de Gisagara est réputé pour la riziculture à grande échelle, mais aussi pour la production de cultures vivrières telles que le manioc, la banane verte, les pommes de terre, le sorgho et le maïs. Plus largement, cet appui financier vient accompagner les efforts d’investissement déjà consentis par le gouvernement rwandais dans le développement de l’irrigation.
Selon les données officielles, le pays d’Afrique centrale a un potentiel d’irrigation de 589 711 hectares, dont 47 % sur les marais et 63 % sur les collines. Les données du ministère de l’Agriculture indiquent qu’en 2018, environ 7,5 % de ce potentiel avait été développé avec succès, couvrant au total 48 508 hectares.
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