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#Energie #Gaz #Petrole #Politique #Angola
Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Mardi 4 Novembre 2025 à 07:16

L’Angola qui s’est retiré de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en décembre 2023, est confronté à l’arrivée à maturité de plusieurs de ses gisements producteurs. Une situation qui a notamment un impact sur la stabilité de son niveau de production.

L’Angola veut accélérer sa politique d’ouverture du secteur énergétique. Selon l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), le pays compte en effet porter à 60 le nombre de concessions attribuées d’ici la fin de 2025. Cette annonce intervient dans le cadre d’une campagne qui a déjà permis d’attribuer plus de 50 blocs depuis 2019.

Le régulateur pétrolier angolais s’est exprimé en marge de l’édition 2025 de la semaine africaine de l’énergie (AEW), organisée au Cap du 29 septembre au 3 octobre, et indique que le processus se poursuit à travers des tours de licences internationaux et des négociations directes avec des compagnies.

L’ANPG a déjà mené plusieurs cycles d’appel d’offres couvrant des bassins à terre et en mer, notamment ceux de Namibe, Benguela et Kwanza, dans le cadre d’une stratégie pluriannuelle (2019-2025) qui combine réformes fiscales, assouplissement réglementaire et mécanismes de partage de production plus attractifs.

Par ailleurs, le pays met en avant un Gas Master Plan qui doit structurer l’exploitation des gisements de gaz non associé, dont les projets Quiluma et Maboqueiro annoncés pour une mise en service fin 2025.

Selon les données officielles, l’Angola produit actuellement environ 1,1 million de barils par jour alors que S&P Global évoque un record proche de 1,9 million durant les années 2010. Le gouvernement cherche à maintenir la production au-delà d’un million de barils par jour, tout en misant sur le développement du gaz.

La découverte en juillet 2025 par la joint-venture Azule Energy d’un gisement prometteur de gaz et condensats dans le bloc 1/14, via le puits Gajajeira-01, soutient dans une certaine mesure cette volonté d’élargir la base de ressources.

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