C’est ce que rapporte Reuters qui cite une annonce de l’Office de promotion du coton (CDO). D’après l’organisme de réglementation officiel, ce recul est lié aux pluies torrentielles et incessantes qui ont commencé vers la fin du mois d’août dernier.
Ces mauvaises conditions météorologiques ont perturbé le développement des plants et limité les activités d’épandage de produits chimiques pour protéger les cultures des maladies.
« Le système racinaire ne peut plus extraire correctement les nutriments en raison de la forte humidité. Les capsules de coton deviennent petites parce que les plantes ne peuvent pas assurer le développement des fleurs. Lorsque vous pulvérisez des produits chimiques, ils sont lessivés par les pluies avant même d’avoir eu les effets escomptés », a confié Douglas Bhosopo, haut responsable au niveau du CDO.
Pour rappel, le coton est l’une des principales cultures de rente de l’Ouganda aux côtés du café et du thé. Le pays exporte plus de 90 % de sa production sous forme de fibres brutes.
Source Agence Ecofin janvier 2020
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