Dans le cadre de ses efforts pour réduire les niveaux de gaz torché, le Nigéria a financé et construit une usine de traitement du gaz rejeté dans l’Etat d’Edo. Le gaz traité sera réinjecté dans les canaux de distribution pour satisfaire la demande locale et régionale.
Au Nigéria, le président Muhammadu Buhari a officiellement lancé les travaux d’exploitation d’une unité intégrée de traitement du gaz torché dans le delta du Niger, détenue par la NPDC, principale filiale de la société publique du pétrole (NNPC).
L’usine est située à Ologbo, dans l’Etat d’Edo et permettra de réduire de 9% les niveaux de gaz torché dans le pays. Dénommé IGHF, elle livrera du gaz au système de gazoduc Escravos-Lagos et au gazoduc ouest africain (WAGP) qui part du Nigéria pour approvisionner le Bénin, le Togo et le Ghana.
L’usine est dotée d’une capacité de traitement de 200 millions de pieds cubes par jour et comprend une branche de production de stockage et de distribution de GPL. D’après la NPDC, le projet permettra de satisfaire plus facilement la demande intérieure, surtout celle située en dehors de Lagos et des villes environnantes.
Son GPL a été adapté à la demande pour être plus accessible. Plus précisément, l’IGHF distribuera environ 330 tonnes de GPL par jour, ce qui est techniquement équivalent à 16 camions de GPL standard et 345 tonnes ou 17 camions de propane sur le marché du gaz domestique.
Source Agence Ecofin
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