L’année 2020 a été difficile pour la floriculture. Avec le coronavirus, le segment horticole a connu une baisse de la demande sur ses principaux débouchés. Mais l’industrie demeure optimiste et espère remonter la pente en 2021.
Après une année 2020 en demi-teinte liée au coronavirus, la filière floricole table sur une reprise des activités en 2021.
En effet, avec l’approbation récente par plusieurs pays européens des vaccins développés par les compagnies Pfizer et Moderna, les perspectives d’exportation se sont améliorées pour l’industrie.
D’après Clément Tulezi, numéro un du Conseil floricole kenyan (KFC), un rebond de l’activité devrait être constaté d’ici juin prochain dans les destinations phares comme le Royaume-Uni où 70 % des fleurs coupées commercialisées sont d’origine kenyane.
Il faut savoir qu’en raison de la première vague de confinement imposée en Europe, l’industrie floricole a connu une baisse de 40 % de ses ventes. En novembre dernier, le secteur anticipait une chute supplémentaire de 40 000 tonnes de ses expéditions d’ici la fin décembre si les mesures de restriction se poursuivent dans ses principaux débouchés.
Au Kenya, la filière floricole génère 70 % des recettes totales de l’horticulture. Le pays a exporté environ 174 000 tonnes de fleurs coupées en 2019 principalement vers le Vieux continent.
Source Agence Ecofin
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