Contrairement à ce qui se faisait par le passé, les autorités gabonaises souhaitent que 100% des produits de pêche soient débarqués dans le pays. « Il faut que ceux qui viennent pêcher acceptent de débarquer à Libreville et d’investir dans le secteur, de sorte que le thon pêché soit transformé au Gabon et commercialisé aussi bien localement qu’à l’extérieur du pays », confie-t-on au ministère de la Pêche.
Un autre round de négociations s’ouvre cette fin de mois de janvier 2021 à Libreville entre le Gabon et l’Union européenne en vue de la conclusion d’un accord de pêche après celui arrivé à échéance en 2016, a-t-on appris du ministère gabonais de la Pêche.
La partie gabonaise prépare actuellement cette rencontre avec pour objectif la promotion de l’industrialisation de la filière pêche dans le pays. Le pays d’Ali Bongo Ondimba envisage d’ailleurs d’augmenter le prix des licences pour ceux qui ne veulent pas débarquer le fruit de leur pêche au Gabon et abaisser les prix pour ceux qui acceptent de le faire et d’investir dans le pays. Le Gabon souhaite également que tous les bateaux qui viennent pêcher dans les eaux gabonaises battent pavillon gabonais.
« Ce que nous visions en termes d’industrialisation de la pêche, c’est d’avoir notre capacité de transformation de mise en boite du thon et avoir un produit fini que nous commercialisons.
L’industrialisation répond à l’objectif de faire en sorte que la valeur ajoutée soit au Gabon. C’est ce qui permet de gagner de fortes croissances dans le produit intérieur brut de notre pays, mais surtout de créer des emplois pour des Gabonais », explique le ministre gabonais de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou.
Source Agence Ecofin
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