Un an après le sommet africano-britannique, le Royaume-Uni veut accélérer ses investissements en Afrique, retardés par la covid-19. A travers le CDC, une de ses institutions de financement, le pays cible déjà les secteurs dans lesquels il investira en Afrique dès cette année.
Un an après le sommet africano-britannique, le Royaume-Uni veut accélérer ses investissements en Afrique, retardés par la covid-19. A travers le CDC, une de ses institutions de financement, le pays cible déjà les secteurs dans lesquels il investira en Afrique dès cette année.
Le Royaume-Uni envisage d’investir 1 milliard $ en Afrique en 2021, grâce à son institution de financement du développement, CDC Group. C’est ce qu’a annoncé Nick O’Donohoe, directeur général de l’institution dans une interview accordée à Bloomberg.
Selon le responsable, les investissements concernent les secteurs des infrastructures et de la finance. Ils cibleront essentiellement des pays comme le Nigeria, le Kenya, l’Egypte ou encore l’Ethiopie où l’institution annonce être en négociations pour obtenir une licence de téléphonie mobile en partenariat avec Vodafone Group Plc et Sumitomo Group, dans le cadre du programme de privatisation partielle de l’économie, lancé par Addis-Abeba.
L’annonce intervient un an après l’organisation du premier sommet Afrique-Royaume-Uni, qui avait vu Londres resserrer ses liens avec ses partenaires du continent grâce à de nombreuses promesses d’investissements et de renforcement de partenariats commerciaux.
En 2018, le pays de la reine Elisabeth avait annoncé son intention de devenir le premier investisseur des pays du G7 en Afrique d’ici 2022. Cette ambition fixée en plein processus de Brexit est portée par le gouvernement en place qui a déjà commencé un processus de renégociation de ses accords commerciaux.
« Les deux domaines sur lesquels nous serons particulièrement concentrés cette année sont l’accélération de nos investissements liés au climat et à la technologie », a déclaré Nick O’Donohoe.
Selon les statistiques, le CDC a déjà investi 3,7 milliards $ en Afrique, ces trois dernières années. Notons que cette annonce marque également le retour progressif des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique, après une année marquée par la pandémie de covid-19 qui a entraîné un recul historique de son économie.
« On accordera plus d’attention aux investissements dans la santé, et les gouvernements devront évidemment en assumer une partie », a indiqué Nick O’Donohoe, ajoutant : « le secteur privé aura un rôle plus important à jouer ».
Source Agence Ecofin
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