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Denys Bédarride
28 janvier 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 28 Janvier 2021 à 11:52

La stabilité des marchés mondiaux représente l’un des facteurs clés pour les acteurs intervenant dans le secteur pétrolier. L’OPEP qui en a fait sa politique, impose donc des quotas de réduction sur la production de ses membres, dont l’Angola.

L’Angola, deuxième plus grand producteur de pétrole en Afrique derrière le Nigeria, a vu sa production passer de 1,4 million de barils de pétrole par jour (bpj) en 2019 à 1,145 million de bpj en 2020, soit une chute de 16 %, affaiblissant ainsi ses parts de marché.

Ceci s’explique par le fait que le pays s’est conformé au quota de réduction établi par l’OPEP en 2020. Les exportations pétrolières du pays vers la Chine ont également pris un coup suite à cette décision du Cartel.

C’est ce qu’a rapporté Reuters qui a déclaré qu’elles ont chuté d’environ 11 % au cours des 11 premiers mois de 2020 pour atteindre 38 millions de tonnes. Soulignons que l’Angola est l’un des plus gros exportateurs de brut en direction de la Chine depuis de nombreuses années.

Pour rappel, depuis le dernier accord portant sur la production, conclu entre les membres de l’OPEP début 2021, l’Angola peut désormais pomper en moyenne 1,267 million de bpj, soit 87 000 barils de plus que le précédent quota.

Cette offre sera valable jusqu’à la fin du premier trimestre 2021 et représentera une hausse de 11 % par rapport à l’année dernière.

Source Agence Ecofin

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