L’État congolais, représenté par la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, Jacqueline Lydia Mikolo, poursuit sa politique de riposte anti-Covid avec des mesures adaptées au contexte épidémiologique et des chiffres fortement inférieurs à la moyenne continentale. L’ensemble des forces vives de l’État demeure engagé vers la poursuite de l’objectif d’éliminer durablement la pandémie sur le territoire national.
La riposte anti-Covid menée par la République du Congo affiche des résultats encourageants. Ces derniers sont le fruit de la proactivité de l’État – qui a prononcé l’état d’urgence sanitaire dès le 31 mars 2020, après la fermeture des frontières nationales suite à l’apparition du premier cas de coronavirus le 16 mars 2020 – et de la mobilisation de l’ensemble du personnel de santé congolais, réquisitionné dès le 3 avril 2020.
Moins de 8000 cas ont été recensés sur le territoire national (0,002% du total africain) pour près de 80% de rémissions (5 860 guérisons) et moins de 150 décès liés à l’épidémie.
« Les analyses montrent que la stratégie anti-Covid de l’État congolais, sous l’impulsion du Président de la République, SEM Denis Sassou N’Guesso, a permis d’éviter une situation critique comme celles constatées dans certains pays et régions du globe. La riposte semble répondre à l’objectif de ralentissement de la propagation du virus au sein de la société congolaise. Bien évidemment, nous demeurons vigilants et mobilisés face à l’éventualité d’une seconde vague mais sommes aussi confiants quant à nos capacités à vaincre l’épidémie. » a déclaré la Ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, Jacqueline Lydia Mikolo.
La stratégie de riposte de l’État congolais est pilotée par la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus (COVID-19), sous l’autorité du Président de la République, SEM Denis Sassou N’Guesso.
Fondé le 27 mars 2020, cet organe a pour mission de définir et de faire exécuter les politiques et mesures de nature à préserver les vies humaines et à atténuer les préjudices sociaux et économiques induits par la pandémie.
Son action est appuyée par un Comité national de la riposte à la pandémie de coronavirus ainsi qu’un Comité d’experts – et nourrie des informations transmises par la Task-Force des conséquences du coronavirus sur l’économie nationale et la société.
Laquelle évalue périodiquement l’impact de l’épidémie et les conséquences socioéconomiques des mesures prises dans le cadre du plan national de préparation et de riposte à l’épidémie de Covid-19.
L’action de ces organes de haut-niveau, qui évoluent en synergie totale, ont permis de mettre en œuvre rapidement des mesures de restrictions sociales avec un réel impact sur la propagation du virus.
La communauté scientifique a pu observer une décélération du taux de contamination dès la prononciation de la fermeture des frontières en mars 2020 et la mise en œuvre d’un couvre-feu – mesure réitérée en décembre 2020 lors des fêtes de fin d’année et poursuivie depuis.
Dès le 25 mai 2020, un régime de gratuité pour la prise en charge des frais de santé des personnes testées positivement à la COVID-19 et des « cas contacts » sous quarantaine a été institué.
L’ensemble des structures publiques et privées de santé ont eu à appliquer ce dispositif à charge du budget de l’État et comprenant les consultations, les examens biologiques et radiologiques, les médicaments ainsi que les prestations relatives au traitement contre la COVID-19.
Un numéro d’urgence, le 34 44, destiné à fournir l’assistance et les conseils nécessaires aux potentiels infectés, pour qu’ils puissent être pris en charge le plus rapidement possible, a été mis en place.
En outre, l’État congolais, par l’action du ministère de la Santé, a initié une campagne de dépistage ambitieuse, d’envergure nationale. Avec près de 100 000 prélèvements réalisés depuis septembre 2020, elle a pour objectif d’identifier les foyers de propagation de la pandémie sur le territoire afin de répondre aux besoins sanitaires le plus efficacement possible et dans les meilleurs délais.
Des dépistages rapides ont été instaurés aux aéroports Maya Mayade Brazzaville et Agostinho Neto de Pointe-Noire en octobre 2020. Une campagne ciblant les étudiants et corps enseignants a été lancée au début du mois de janvier, avec un objectif de 18 000 tests sur les deux principales métropoles.
Les résultats obtenus serviront à instruire la stratégie de vaccinations anti-COVID, planifiée pour mars 2021. Les vaccins iront en priorité au personnel à risque (personnel de santé et de sécurité, professionnel des médias, et personnes âgées) ainsi qu’aux individus souffrant de comorbidités (facteur aggravant pouvant provoquer le décès).
Elles seront ensuite étendues à l’ensemble des habitants pour couvrir jusqu’à 60% de la population congolaise. Un taux permettant d’approcher le seuil d’immunité collective – soit une élimination substantielle du risque viral.
Toutes ces actions et performances ont valu à l’État congolais, et à son Président, d’être félicités par ses partenaires internationaux, parmi lesquels l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), lors d’une visite officielle de sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, en octobre 2020. Les actions du Ministère sont à retrouver dans son bulletin d’information : “Peuple, Genre & Santé (PGS)”, dont la première édition a été publiée le jeudi 28 janvier dernier.
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