9 février 2021
Dernière mise à jour le Mardi 9 Février 2021 à 16:49
Une transition énergétique réussie fait partie des priorités majeures des compagnies énergétiques. Ces dernières doivent trouver l’équilibre entre la croissance et l’adaptation aux changements climatiques tout en se positionnant en leader sur les marchés naissants.
L’énergéticien français ENGIE a incorporé ses activités africaines dans la Business Unit MESCAT (Middle East, South and Central Asia and Turkey). Devenue ainsi ENGIE MESCAT, la branche dirigée par Sébastien Arbola est basée aux Emirats Arabes Unis et dispose de représentations à travers toute la région.
Cette réorganisation permet à ENGIE de simplifier et de rationaliser ses opérations tout en étant plus sélectif dans ses activités et dans ses implantations géographiques.
Elle s’appuiera sur sa présence de longue date et son expérience en Afrique pour accélérer la transition énergétique des pays de la région.
« L’élargissement de notre périmètre géographique nous permettra d’avoir un impact beaucoup plus important sur les marchés où nous opérons et de mieux servir nos clients alors que nous les accompagnons dans leur transition sur la neutralité carbone. Notre orientation stratégique sera axée sur les marchés qui sont actuellement ou potentiellement importants, qui ont des profils de croissance attractifs et un cadre réglementaire stable », a affirmé Sébastien Arbola, le directeur d’ENGIE MESCAT.
En Afrique, la compagnie entend développer des centrales de grande envergure en Egypte, au Maroc, au Sénégal et en Afrique du Sud.
ENGIE est présent en Afrique depuis plus de 50 ans et a un portefeuille de 3,15 GW en exploitation ou en construction. Outre l’énergie à grande échelle, la compagnie distribue également des installations solaires domestiques et implante des mini-réseaux avec l’appui de ses partenaires que sont Mobisol, Fenix et Power Corner.
Les entités acquises par le géant français, ont été réunies sous une seule structure baptisée ENGIE Energy Access. Elle entend ainsi accroître la part des énergies renouvelables dans ses actifs, et se positionner par la même occasion sur les marchés disposant d’un potentiel important aussi bien en termes de ressources que de perspectives de croissance.
Source Agence Ecofin
Réagissez à cet article