vaccin covid19
#Actualite #Coronavirus #Sante #Vaccin #Ghana
Denys Bédarride
1 mars 2021 Dernière mise à jour le Lundi 1 Mars 2021 à 09:40

Le Ghana, comme plusieurs de ses pairs africains, a intégré l’initiative Covax destinée à mettre les vaccins à la disposition de tous les pays qui en ont besoin. Alors que l’Afrique est confrontée à une seconde vague plus meurtrière, l’initiative est critiquée pour son retard.

Le Ghana a reçu les premières doses gratuites de vaccin anti-covid-19, le 24 février 2021. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) L’arrivée de l’avion transportant les 600 000 doses du vaccin AstraZeneca représente d’après l’OMS, un événement important puisqu’il s’agit du premier envoi de vaccins gratuits liés à l’initiative Covax.

Le choix du Ghana pour ce premier envoi a été fait après que le pays a pu prouver sa capacité à conserver et à distribuer efficacement le vaccin à toute la population.

Dans le communiqué, l’institution a indiqué que cet envoi « représente une partie de la première vague de vaccins contre la covid-19 destinés à plusieurs pays à faible et moyen revenu ».

Le gouvernement ghanéen a annoncé le début de la campagne de vaccination pour le 2 mars 2021, avec une première phase concernant le président Nana Akufo-Addo, le personnel de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et quelques personnalités.

La seconde phase concernera la vaccination de toute la population ; ce qui permettra de rapprocher le pays de l’objectif de 20 millions de personnes à vacciner, annoncé plus tôt. La distribution du vaccin devrait commencer par les grandes villes où le virus se propage plus rapidement.

Selon l’OMS, la mise en place de la campagne de vaccination et l’immunisation du personnel de santé devraient permettre d’« assister progressivement à un retour à la normale, notamment grâce à un meilleur accès aux services de santé, d’éducation et de protection ».

Cependant, la réussite de la campagne ne pourrait être possible qu’après une sensibilisation de la population. En effet, la diffusion d’informations sur les effets négatifs des vaccins contribue à alimenter les réticences des populations à se faire vacciner.

Face aux nombreuses suspicions relatives à l’efficacité et à la sûreté des vaccins, l’OMS a annoncé dans un communiqué de presse le 22 février 2021, la mise en place du programme d’indemnisation hors faute du Covax.

Proposant une « indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice [du fait de la vaccination]dans 92 pays à revenu faible ou intermédiaire sans qu’elles aient à recourir aux tribunaux », ce programme constitue une garantie, même si le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que « les vaccins utilisés sont efficaces, sûrs, et là où ça a été administré, dans plus de 80 pays maintenant, nous n’avons pas enregistré d’effets secondaires importants ».

Rappelons que l’initiative Covax vise à fournir 2 milliards de doses des vaccins anti-covid-19 aux pays pauvres, d’ici 2021. Cependant, l’énorme retard accusé dans l’implémentation du programme a poussé plusieurs pays africains à entamer des négociations bilatérales avec les firmes et pays produisant les vaccins.

Dans cette optique, la Chine et la Russie ont livré ces dernières semaines, plusieurs milliers de doses de leurs vaccins aux Seychelles, au Maroc et à l’Algérie.

Source Agence Ecofin

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *