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#BAD #Banque #Eau #Gabon
Denys Bédarride
8 avril 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 8 Avril 2021 à 09:42

La Première ministre du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, et le directeur du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Gabon, Robert Masumbuko, ont procédé, le 31 mars à Libreville, à la pose de la première pierre marquant le début des travaux de réhabilitation et d’extension du réseau d’eau potable du Grand Libreville qui abrite plus de la moitié de la population du pays, soit 300 000 habitants.

Le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville est financé à hauteur de 75 milliards francs CFA (114,5 millions d’euros) par la Banque

Le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) est financé à hauteur de 75 milliards francs CFA (114,5 millions d’euros) par la Banque. Il a pour objectif, la construction de 300 kilomètres de réseau d’eau potable dans le Grand Libreville, zone urbaine qui comprend la capitale intra-muros et les communes d’Oweno, Akanda, et Ntoum.

« Le gouvernement travaille pour améliorer les conditions de vie de ses populations. C’est une instruction ferme du chef de l’Etat (Ali Bongo Odimba) », a déclaré Mme Ossouka Raponda, cheffe du gouvernement gabonais.

« Avec la mise en œuvre de ce projet, la Banque africaine de développement se positionne fermement à vos côtés dans l’atteinte de cet objectif majeur d’améliorer la qualité de vie des habitants du Grand Libreville, a affirmé, de son côté, Robert Masumbuko. Les jours approchent où tous les habitants du Grand Libreville auront un approvisionnement en eau au robinet, en quantité suffisante et à un prix abordable (…) Les populations, notamment les femmes, n’attendront plus pendant des heures, la nuit, pour s’approvisionner. »

Selon Robert Masumbuko, la Banque africaine de développement est consciente du fait que la problématique de l’eau au Gabon dépasse le cadre seul du Grand Libreville. Dans d’autres villes comme Lambaréné, Franceville, Oyem, Makokou, un problème d’accès à l’eau potable au robinet se pose également. « Soyez assurée, Madame la Première ministre, que la Banque sera également présente pour ces futurs chantiers », a-t-il ajouté, en présence du responsable du projet, Bruno Zali Zali, et des maires des communes de Libreville, Oweno et Akanda.

Le Gabon dispose d’un potentiel considérable de ressources en eau estimé à 170 milliards m3 par an et détient l’un des plus hauts niveaux de ressources annuelles en eau par habitant, soit environ 127 825 m3 par an. Toutefois, le pays accuse un important déficit en infrastructures de mobilisation de ces ressources destinées à satisfaire l’ensemble des besoins essentiels des Gabonais. En effet, moins de 55% de Gabonais ont accès à l’eau potable en milieu urbain. Dans les zones rurales du pays, le taux d’accès à ce service de base est encore plus faible, soit moins de 40% de la population.

Source : APO Group pour African Development Bank Group (AfDB)

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