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Agence Ecofin
21 avril 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 21 Avril 2021 à 17:41

En Ethiopie, le potentiel de croissance du secteur laitier continue de séduire. Si actuellement, il affiche l’un des niveaux de consommation les plus faibles de la planète, la population galopante et le changement des habitudes offrent un terreau favorable à l’expansion future de l’industrie.

La compagnie laitière éthiopienne Lame Dairy, filiale du conglomérat Midroc Ethiopia Technology a inauguré récemment, une nouvelle usine de transformation dans la capitale Addis-Abeba.

Ayant coûté une enveloppe de 600 millions de birrs (14,5 millions $), l’unité dispose d’une capacité de traitement de 160 000 litres de lait cru par jour.

Elle produira essentiellement du lait pour une longue conservation sous la marque « Shola » pouvant être stocké sur une période de trois semaines et dans une moindre mesure d’autres produits laitiers comme le yaourt et du fromage.

Avec cet investissement, Lame Dairy espère renforcer sa présence sur le marché local et atteindre plus de consommateurs localisés dans les zones rurales et éloignées.

Plus globalement, la démarche de l’entreprise s’inscrit dans un contexte où de nombreux acteurs s’activent pour tirer profit d’un marché laitier éthiopien qui a encore une énorme marge de progression en dépit d’un niveau de consommation par tête qui représente l’un des plus faibles d’Afrique de l’Est.

En octobre dernier, MB Plc a lancé une usine de traitement de 40 000 litres de lait cru par jour pour la production de lait UHT (Ultrahaute température). Deux mois plus tôt, c’était au tour de l’Ougandais Pearl Dairy Farm Limited (PDFL) d’annoncer sa volonté de conquérir le second pays le plus peuplé d’Afrique.

Pour rappel, Lame Dairy est née en 2007 et fait partie des 40 entreprises opérant dans le secteur laitier éthiopien. La production laitière du pays des Négus est générée à 98 % par les petits exploitants.

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