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Agence Ecofin
21 avril 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 21 Avril 2021 à 17:11

Les restrictions adoptées pour lutter contre la covid-19 au Kenya ont affecté plusieurs secteurs, dont celui du voyage. La KATA qui représente plus de 200 entreprises de ce secteur demande notamment un moratoire sur les prêts qui leur sont consentis.

Au Kenya, les acteurs du secteur du voyage souhaitent un meilleur soutien de la part du gouvernement du président Uhuru Kenyatta.

Dans un communiqué de presse publié le mercredi 14 avril, Mohammed Wanyoike (photo), président de l’Association kényane des agents de voyage (KATA) a appelé l’Etat à débloquer un financement pour aider les entreprises de ce secteur à faire face à la pandémie de covid-19.

« Nous appelons les décideurs politiques à poursuivre les discussions et à se mettre d’accord sur les mesures coordonnées qui sont nécessaires au bon démarrage des voyages, alors même qu’ils s’efforcent d’améliorer la situation épidémiologique du pays […] Nous demandons instamment au gouvernement d’accorder une attention particulière à l’industrie vulnérable du voyage dans la phase de reprise, afin de sauver non seulement les petites entreprises, mais aussi les emplois », a indiqué Mohamed Wanyoike cité par plusieurs médias locaux.

Il faut dire que le secteur du voyage, très lié à celui du tourisme et de l’hôtellerie, a payé le prix fort des restrictions liées à la pandémie de covid-19, non seulement au Kenya, mais également partout dans le monde.

Dans le pays est-africain où plusieurs petites et moyennes entreprises (PME) sont actives dans le domaine, les mesures restrictives et de confinement ont entraîné d’importantes pertes financières pour les entrepreneurs en 2020.

Cependant, ces dernières semaines, ces mesures ont été renforcées à Nairobi et dans quatre comtés du Kenya ; ce qui a par exemple entraîné la suspension de tous les vols domestiques de la Kenya Airways. Pour faire face à cette situation, la KATA demande notamment un moratoire sur les prêts accordés aux entreprises qui peinent déjà à retrouver leurs niveaux de bénéfices d’avant la covid-19.

« Nous avons besoin d’un cadre de coordination des restrictions de voyage qui ne tuera pas les entreprises de voyage au Kenya, et qui comprend un critère commun visant à faciliter la poursuite des voyages plutôt qu’à les entraver », a indiqué M. Wanyoike.

Rappelons qu’en juin 2020, c’est la Kenya Association of Manufacturers (KAM) qui avait demandé un soutien financier du gouvernement envers le secteur industriel. Trois mois plus tard, le gouvernement avait annoncé un mécanisme de garantie de crédit de 92 millions $ en faveur des entreprises.

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