Mohammed Ben Salmane, prince héritier du royaume d’Arabie saoudite a participé par visioconférence au sommet de Paris sur le financement des économies africaines. Il a annoncé une aide de Riyad sous forme d’investissements, de prêts et de subventions pour l’Afrique, d’ici fin 2021.
L’Arabie saoudite va décaisser 1 milliard $ pour aider les pays africains à accélérer leur reprise économique. C’est ce qu’a annoncé Mohammed Ben Salmane, prince héritier du royaume saoudien, à l’occasion de la conférence internationale sur le financement des économies africaines qui s’est tenue le mardi 18 mai, à Paris.
Selon le dirigeant, le financement devrait être accordé via le Fonds saoudien de développement. Celui-ci « réalisera des projets futurs, des prêts et des subventions d’une valeur de trois milliards de riyals, soit environ 1 milliard de dollars, dans les pays en développement d’Afrique cette année », a-t-il indiqué.
Cette annonce s’inscrit dans le cadre des efforts annoncés par les pays riches pour aider le continent noir à faire face à la double crise économico-sanitaire qui l’affecte depuis l’arrivée de la pandémie de covid-19.
Bien que l’Afrique soit relativement moins touchée que les autres continents en termes de contaminations et de mortalité (4,7 millions de cas pour 127 001 décès), le coronavirus a fortement ébranlé les économies du continent.
En 2020, l’Afrique subsaharienne a enregistré une récession économique de l’ordre de 1,9%, l’un des plus importants reculs qu’ait enregistré la croissance de la région depuis des décennies.
« La pandémie a eu un impact sévère sur les pays africains à faible revenu, car elle a creusé un déficit de financements nécessaires pour atteindre les objectifs de développement. Il est important de poursuivre les efforts internationaux conjoints pour surmonter cette crise », a souligné Ben Salmane lors de son intervention.
D’après le dirigeant, le Fonds d’investissement public (FIP) a déjà investi environ 4 milliards de dollars dans les secteurs de l’énergie, des mines, des télécommunications, de l’alimentation et d’autres secteurs en Afrique.
Pour les prochaines années, Riyad envisage d’accélérer les investissements dans d’autres secteurs sur le continent.
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