Orezone a entamé cette année les travaux de construction de sa mine d’or Bomboré au Burkina Faso, pour une entrée en production au troisième trimestre 2022. Si plusieurs mines de la sous-région fonctionnent déjà avec l’énergie solaire, l’utilisation du gaz naturel liquéfié comme combustible sera une première.
À son entrée en production prévue pour le troisième trimestre 2022, la mine d’or Bomboré sera le premier projet minier du Burkina Faso fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL).
C’est l’annonce faite le 2 juin par la compagnie minière canadienne Orezone Gold, qui a conclu à cet effet un contrat d’achat d’électricité avec l’américain Genser Energy.
Fournisseur de diverses solutions énergétiques pour les mines et d’autres industries, Genser utilisera le GNL comme combustible d’une centrale électrique composée de six générateurs d’une capacité individuelle de 2,5 MW.
Ils seront associés à quatre unités de secours de 2,6 MW chacunes fonctionnant au diesel. Une centrale solaire de 14 MW est par ailleurs prévue, avec une ligne électrique de 11 kilovolts destinée à la connecter aux générateurs de gaz et diesel.
Notons que la construction et la mise en service des centrales seront à la charge de Genser Energy qui demeurera propriétaire et opérateur des installations. La société vendra l’énergie produite à Orezone selon un tarif fixe sur toute la durée de vie de Bomboré (13 ans).
Un autre tarif à taux fixe sera négocié pour tout achat supplémentaire d’énergie, notamment pour alimenter le circuit de traitement des sulfures au cours de la troisième année d’exploitation de la mine.
« Les systèmes d’alimentation au GNL, couplés à l’énergie solaire, permettront aux industries à forte consommation d’énergie, comme l’exploitation minière, de réduire la consommation de carburant, de diminuer les coûts énergétiques et de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre », a commenté, enthousiaste, Patrick Downey, PDG d’Orezone.
Pour rappel, les travaux de construction de la mine d’or Bomboré ont démarré depuis quelques mois et avancent conformément au calendrier. Selon l’étude de faisabilité publiée en juin 2019, le projet devrait livrer 1,6 million d’onces d’or sur sa durée de vie, avec une moyenne annuelle de 133 800 onces sur les 10 premières années.
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