En Afrique du Sud, l’agriculture compte parmi les branches les plus dynamiques de l’économie. Si sur les dernières années, les mauvaises conditions climatiques et la réforme foncière ont dégradé la confiance des investisseurs dans le secteur, les indicateurs sont à nouveau dans le vert.
En Afrique du Sud, les investisseurs n’ont jamais été aussi optimistes dans le secteur agricole. L’index Agbiz/IDC traduisant le niveau de confiance dans l’agriculture a en effet affiché une note de 75 sur le deuxième trimestre, soit une hausse de 11 points en glissement trimestriel et son plus haut niveau depuis 2001, année de mise en place de l’indicateur.
D’après la Chambre des entreprises agricoles (Agbiz), ce regain de la confiance dans le secteur agricole s’explique par de bonnes perspectives de production.
Avec les conditions météorologiques favorables, les exploitants ont pu planter leurs cultures en temps opportun et augmenter leurs emblavures.
Dans les filières maïs, agrumes, raisins de cuve, des récoltes record sont ainsi attendues d’ici la fin de la campagne 2021/2022.
Par ailleurs, souligne Agbiz, les prix élevés des matières premières agricoles aussi bien localement que sur le marché mondial du fait notamment de la demande chinoise et de la sécheresse dans certains pays d’Amérique du Sud ont amélioré les prévisions de chiffre d’affaires pour les producteurs ainsi que de retour sur investissements.
« Notre principale inquiétude porte sur les défis liés à la biosécurité dans les secteurs du bétail et de l’aviculture. Les problèmes doivent être réglés à ce niveau pour maintenir la dynamique positive dans l’agriculture », indique Wandile Sihlobo, économiste en chef d’Agbiz.
D’après le Bureau pour la politique alimentaire et agricole (BHAP), le secteur agricole pourrait voir sa contribution au PIB passer à 7,6 % en 2021 contre moins de 5 % en moyenne sur ces dernières années.
En 2020, l’Afrique du Sud a exporté pour près de 12 milliards $ de produits agricoles, un record.
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